Pas facile de rénover un bâti ancien sans toucher aux éléments qui font tout son charme. On fait le point sur les obligations et les solutions par type de travaux.
Efficacité énergétique : des travaux inévitables dans l'ancien
Les constructions anciennes, ce ne sont pas seulement de vieilles pierres qui ont traversé les siècles. En matière d'efficacité énergétique, ce qui nous intéresse, ce sont les réglementations en vigueur au moment de la construction. La première réglementation thermique remonte à 1974. Après le choc pétrolier de 1973, il était urgent de trouver des solutions pour réduire les consommations de chauffage. On commence à parler sérieusement de l’isolation thermique et de la ventilation mécanique contrôlée. Un bon début, mais les maisons construites dans les années 1980 ou 1990 ne sont pas pour autant dispensées de travaux.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis les années 1970, et l’urgence n’est plus seulement aux économies d’énergie, mais à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La dernière réglementation thermique est ainsi devenue une réglementation « environnementale » la RE2020, intégrant de nouveaux paramètres pour réduire l'empreinte carbone des bâtiments et améliorer le confort thermique des habitants en hiver, mais aussi, et surtout, en été. La RE2020 tient ainsi à préparer le parc résidentiel à la montée en puissance des vagues de chaleur sur les années et les décennies à venir.
En résumé, il y a « ancien » et « ancien ». De la vieille pierre, au béton des années 1960 et jusqu’aux constructions plus récentes, mais mal équipées ou inadaptées aux épisodes caniculaires, les artisans de la rénovation ont du pain sur la planche.
Par où commencer pour rénover une maison ancienne ?
Renforcer l'isolation contre le froid et la chaleur ? Changer de système de chauffage ? Mobiliser des sources d’énergies renouvelables ? Oui, certainement, mais vous ne pouvez pas avancer à l’aveugle avec de simples opérations standardisées.
Le diagnostic : là où tout commence
Un projet de rénovation commence par un diagnostic. Où sont les failles du bâtiment ? Vous pourriez enregistrer des déperditions thermiques quasi nulles au niveau des planchers bas, mais des pertes conséquentes au niveau des fenêtres ou du toit. Tout votre système de chauffage n’est pas forcément à jeter. Il est possible que votre équipement de production de chaleur soit encore très performant, mais que les émetteurs de chaleur soient défectueux ou inadaptés.
Cibler les actions pour respecter le caractère des lieux
Une fois le diagnostic posé, vous pouvez agir avec des actions ciblées. Si vous travaillez sur une maison ancienne avec du cachet, le ciblage des travaux et le choix des solutions sont essentiels. On n’imagine pas retirer le revêtement de sol traditionnel d’un mas provençal pour installer un plancher chauffant. Pas question non plus de recouvrir les vieilles pierres d’une façade ancienne avec une ITE (isolation thermique par l'extérieur).
Privilégier les actions légères et efficaces
Les travaux les plus efficaces ne sont pas nécessairement les plus contraignants. Pour l'isolation, le soufflage de flocons isolants sur des combles perdus ne prend que quelques heures. Pour le chauffage, les plinthes chauffantes peuvent être installées en une demi-journée, contre plusieurs jours pour le chauffage au sol.
Privilégier les travaux simples dès que possible permet de gagner du temps, de réduire le coût d’investissement initial et d’optimiser la rentabilité du projet.
Réaliser les travaux par ordre de priorité
Les opérations touchant à l'installation de chauffage sont le plus souvent réalisées après les actions d'isolation. Pour la simple et bonne raison qu’il est difficile de chauffer une passoire thermique, quelles que soient les performances du chauffage.
Ces deux familles de travaux sont celles qui apporteront les résultats les plus significatifs en termes d'économies d'énergie. Viennent ensuite les travaux complémentaires : accessoires de programmation et de pilotage de la consommation ; volets isolants ; éclairage intelligent…
Les plinthes chauffantes, l'équipement idéal en rénovation de l’ancien
Les plinthes chauffantes ont tous les atouts pour convaincre sur un chantier de rénovation d’une ancienne maison. Simples et discrètes, elles remplacent naturellement les anciennes plinthes. Cela évite la fixation de lourds radiateurs sur les murs intérieurs, ou le retrait du revêtement d’origine, inévitable pour installer un chauffage au sol dans une maison ancienne.
Efficaces, les plinthes chauffent toutes les pièces de la maison, et peuvent être installées sans contrainte dans les pièces humides, comme la salle de bain, ou toutes équipées comme les cuisines. La chaleur douce diffusée n'altère en rien le mobilier ou les ouvrages existants. Grâce à leurs performances, les plinthes chauffantes font partie des émetteurs de chauffage les plus économiques pour une maison ancienne.
Ecomatic, seul fabricant français de chauffage par plinthes, propose des solutions compatibles avec les grandes hauteurs sous plafond. L'autre avantage avec les plinthes chauffantes Ecomatic est que vous restez entièrement libre de choisir l’équipement de production de chaleur qui vous convient. Vous pouvez tout aussi bien conserver l'installation existante, si elle est encore en bon état.
Les plinthes chauffantes Ecomatic sont disponibles en fonctionnement hydraulique, électrique ou biénergie. Les plinthes hydrauliques sont compatibles avec les chaudières fuel, gaz et bois, les pompes à chaleur et le solaire thermique. Les plinthes chauffantes électriques peuvent être alimentées par des panneaux solaires photovoltaïques.
Pour ceux qui comptent changer prochainement de système de chauffage ou qui souhaitent rester flexibles, Ecomatic a aussi conçu des modèles hybrides pouvant être alimentés par l'électricité ou par un système hydraulique.
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